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Ticos et Ticas
Les Costariciens et les Costariciennes
s'appellent entre eux Ticos et Ticas et sont
aussi appelés ainsi par le reste des Latino-
Américains. Ce surnom affectueux vient du
fait que, dans leur parler, les Ticos ajoutent
souvent la terminaison tico ou tica à la fin
d'un mot pour en marquer le diminutif. Par
exemple, chico (petit) deviendra chiquitico
(encore plus petit) !
Voisins des Bribrís, les Cabecares sont encore près de 9 000 individus et entendent préserver
ardemment leurs traditions. Ils parlent encore leur langue, pratiquent le chamanisme et
confectionnent de nombreux sacs et hamacs.
Ce n'est malheureusement plus le cas des Teribes, peu représentés et dont la langue a
été oubliée au Costa Rica. Leurs derniers représentants pourront peut-être compter sur
les Teribes du Panamá voisin qui tentent de mettre en place des projets de tourisme pour
assurer leur survie.
Toujours dans le sud du pays, les Borucas représenteraient quelque 2 000 individus, habi-
tant le canton de Buenos Aires dans la province de Puntarenas. Leur Baile de los Diablitos
(voir p. 349), qui marque l'année nouvelle, est désormais connue des voyageurs qui y
sont accueillis à bras ouverts.
Le tour d'horizon du sud se termine avec les Ngöbé-Buglé, immigrés du Panamá voisin.
Il s'agit de la communauté autochtone la plus peuplée du pays, avec près de 200 000
personnes vivant dans la province de Puntarenas. On les appelle aussi Guaymies, mais ils
préfèrent leur appellation de Ngöbé-Buglé. La langue ngäbere est toujours communément
parlée, et les femmes continuent de porter leur longue robe colorée.
Dans le nord du pays, trois communautés tentent de survivre, mais doivent faire face à de
sérieuses dificultés identitaires. Les Malekus, ou Guatusos, seraient aujourd'hui 400 indi-
vidus, vivant autour du volcan Arenal et du lac Coter. Une initiative de tourisme tente de
leur donner la parole ain qu'ils puissent guider les touristes à la découverte de leur territoire
(voir p. 205). On recense environ 800 Chorotegas du Guanacaste. Et les Huetares sont
aujourd'hui assimilés au reste de la population.
Pays assez fortement peuplé avec 91 habitants par kilomètre carré, le Costa Rica occupe le
troisième rang des pays d'Amérique centrale à plus forte concentration d'habitants, après
le Salvador (289 hab./km²) et le Guatemala (129 hab./km²). Par comparaison, le Canada
(4 hab./km²) et les États-Unis (32 hab./km²) afichent des taux beaucoup plus bas, alors
que la France (116 hab./km²) obtient un taux plus élevé. Plus de 60% de la population vit
sur le plateau central (Valle Central ou Meseta Central), là où se trouvent les plus grandes
villes du pays (San José, Cartago, Heredia et Alajuela).
La religion la plus pratiquée demeure le catholicisme (76%), suivie de loin par le protestan-
tisme (14%). Quoique la religion catholique soit encore religion d'État au Costa Rica - des
fonds sont encore alloués au fonctionnement de cette Église -, la tolérance religieuse fait
partie de la Constitution depuis 1873.
L'instruction primaire publique est gratuite et obligatoire. Grâce à ce parti pris en faveur
de l'éducation, moins de 4% de la population est analphabète aujourd'hui, un score
enviable même en regard des pays industrialisés du Nord. Enin, l'espérance de vie des
Costariciennes et des Costariciens est de 79 ans, soit l'une des plus élevées au monde. À
titre de comparaison, elle tourne autour de 81 ans au Canada ou en France, mais s'élève
seulement à 32,2 ans au Swaziland.
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