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Les symboles nationaux
La devise du Costa Rica est : ¡Vivan
siempre el trabajo y la paz ! (Que vivent à
jamais le travail et la paix !)
L'arbre national est le guanacaste ( Ente-
rolobium cyclocarpum ), qui peut atteindre
jusqu'à 20 m de haut.
Le drapeau est composé de cinq bandes
horizontales. Une bande rouge au centre
entre deux bandes blanches, bordées de
deux bandes bleues. Les couleurs sont
inspirées du drapeau français. Un écusson
représentant les armoiries du pays y est
intégré lors des cérémonies officielles.
La fleur nationale est la guaria morada
( Guarianthe kinneri ), une orchidée de cou-
leur lilas et au cœur blanc. Elle pousse prin-
cipalement dans la région du Parque Nacio-
nal Rincón de la Vieja, dans le Guanacaste.
L'oiseau national est le yigüirro ( Turdus
grayi ), ou merle brun. Son chant se fait en-
tendre au début du mois de mai et annonce
ainsi la saison des pluies.
Aménagement et architecture
Le Costa Rica témoigne d'un aménagement en devenir. Pour le touriste venu du Nord, il est
agréable de constater le contact aisé que procurent les bâtiments costariciens (hôtels, mai-
sons, cliniques, espaces commerciaux, immeubles de bureaux) avec l'extérieur. L'architecture
et la structure de ces bâtiments offrent en effet régulièrement de grandes ouvertures vers
le ciel ou sur l'environnement immédiat. Les habitations résidentielles urbaines, surtout les
plus traditionnelles, sont souvent de type « enceinte fermée » avec un petit atrium vers lequel
s'orientent parfois les pièces de séjour.
Quant à l'aménagement général des villes, il est relativement facile à comprendre, du moins
pour les parties anciennes. Autour d'un Parque Central, situé au cœur de la cité et consacré
habituellement à la verdure et aux activités de socialisation, gravitent généralement l'église,
les édiices gouvernementaux ainsi que les principaux commerces. La trame de rues est
plutôt orthogonale et régulière (pâtés de maisons de 100 m sur 100 m), ce qui est utile pour
s'orienter; en effet, certains repères, comme les numéros civiques, n'existent pas beaucoup.
L'aménagement paysager du Parque Central est typique : structure architecturale au centre
du parc pour la présentation d'« activités-spectacles », jardin à la française autour (assez
géométrique avec distinction formelle des espaces), rayonnant de cet espace vers le qua-
drilatère de rues en périphérie, le tout équipé de nombreux bancs, d'es paces à la surface
minéralisée pour la détente ou la promenade et d'espaces verts pour la contemplation
et le repos. Certaines rues sur le pourtour du parc peuvent être fermées à la circulation
automobile pour en prolonger les activités. Tout cela contribue à donner de l'ambiance
à la ville. D'ailleurs, les centres-villes demeurent encore vivants au Costa Rica. La venue
de centres commerciaux de type nord-américain en périphérie de San José transforme les
anciennes habitudes de vie.
Mis à part San José, dont l'importance démographique et économique justiie la présence
de quelques grands édiices dans la ville, la plupart des villes du Costa Rica sont de petite
envergure. Nombreux sont les endroits où la simplicité et même la frugalité sont les prin-
cipes retenus dans les styles architecturaux et l'aménagement du territoire en général. À
cela s'ajoute le fait que le Costa Rica a subi de nombreux tremblements de terre ayant
détruit une très grande partie du patrimoine bâti du pays (c'est le cas de Cartago). Mais il
y a de belles découvertes à faire !
Malgré la beauté de leur environnement, vous trouverez la logique de la construction des
villages côtiers dificile à comprendre. En effet, le développement des bords de mer a été
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