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promenade de plusieurs kilomètres à pied
ain d'explorer les différents sites d'intérêt
du parc. À ce sujet, sachez qu'il existe de
nombreuses excursions guidées, au départ
de Puerto Jiménez, de Cabo Matapalo ou
de Bahía Drake, qui proposent des visites
en bateau avec des arrêts et des randon-
nées pédestres variant de quelques minutes
à plusieurs heures.
D'un autre côté, les visiteurs qui ont l'habi-
tude d'effectuer de longues randonnées
pédestres, avec nuitées sous la tente ou en
refuge, seront comblés au Parque Nacional
Corcovado. C'est d'ailleurs l'un des seuls
parcs du pays à offrir un grand réseau de
sentiers ainsi que des infrastructures d'ac-
cueil (aires de camping, refuges, restaura-
tion, etc.).
mandé fortement de prendre part à une
randonnée guidée (voir p. 363), d'abord
pour enrichir vos connaissances par l'entre-
mise d'un guide expérimenté et ensuite pour
des raisons de sécurité. Sans être alarmiste, il
faut mentionner que le parc est immense et
qu'il peut être facile de s'y perdre. De plus,
on y trouve un très grand nombre de ser-
pents venimeux, dont le redoutable « fer-de-
lance ». Sans compter les bandes de pécaris,
sorte de sangliers, qui, à l'occasion, peuvent
charger les randonneurs (auquel cas il faut
grimper à un arbre), ou les insectes, qui sont
parfois d'une voracité redoutable (n'oubliez
pas votre insectifuge).
Dans les refuges, l'hébergement est très
rudimentaire, mais coûte seulement 8$ par
personne par nuitée. Vous devrez avoir un
sac de couchage, et il est recommandé d'ap-
porter une moustiquaire ainsi qu'une lampe
de poche. Si vous prévoyez plutôt camper
(4$/pers./nuit)
, vous devrez avoir tout l'équi-
pement nécessaire (il est possible de louer
une tente et autres accessoires de camping
à Puerto Jiménez, notamment au bureau de
renseignements touristiques). Si vous pré-
voyez préparer vous-même vos repas, vous
devrez apporter votre matériel (réchaud,
gamelle, ustensiles).
Enin, étant donné la chaleur et l'humidité,
il est primordial d'emporter des contenants
pour au moins 2 l d'eau par personne.
Conseils pratiques pour les randonnées
Avant de vous aventurer dans le parc, il est
nécessaire de vous rendre au bureau admi-
nistratif, à Puerto Jiménez (voir p. 359). C'est
à cet endroit que vous obtiendrez les der-
niers renseignements concernant le parc,
des cartes et les horaires des marées, et que
vous pourrez réserver, si ce n'est pas encore
fait, votre place dans un des refuges (éga-
lement appelés « stations » ou « maisons des
gardiens ») et planiier vos repas.
La meilleure période pour visiter le parc est
la saison sèche, soit de décembre à avril.
Le reste de l'année, mieux vaut contacter
le parc pour s'assurer que les refuges et les
sentiers sont bien ouverts. Tout au long de
l'année, soyez prêt à être mouillé et pré-
voyez des vêtements en conséquence.
Notez que si vous ne passez pas par l'inter-
médiaire d'une agence, il est préférable de
réserver bien à l'avance l'hébergement et
les repas. Contactez le bureau du parc (voir
p. 359) au moins 30 jours à l'avance. Mais le
meilleur moyen est d'accéder au site Internet
http :// corcovadoblog.com
(en anglais et en
espagnol), qui, en plus d'offrir une foule
de renseignements pratiques, permet de
réserver et de payer directement en ligne.
Vous pouvez également effectuer les réser-
vations par téléphone
(2735-5036).
Si vous avez l'intention d'effectuer de lon-
gues randonnées dans le parc, il est recom-
Différents itinéraires
Le Parque Nacional Corcovado compte un
très grand nombre de sentiers pédestres
ainsi que trois entrées principales (La Leona,
Los Patos et San Pedrillo), dont la plus
fréquentée est celle de La Leona. Plus de
60 km de sentiers, dont une grande majo-
rité longent la plage, permettent de relier les
différents refuges (stations). À cela s'ajoutent
d'autres sentiers qui parcourent les alentours
des refuges menant en forêt, à la plage ou à
un point de vue.
Bien qu'une grande majorité de randon-
neurs passent trois ou quatre nuits dans le
parc, plusieurs autres n'y font qu'un saut
d'une journée, le plus souvent dans le sec-
teur de La Leona. Il est alors suggéré de
suivre le sentier dénommé Río Madrigal.
Ce sentier, très étroit, débute près de la sta-
