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et octobre), il est recommandé d'utiliser un
véhicule à quatre roues motrices pour se
rendre sur les lieux.
Située également dans le village, l'Asocia-
ción Femenina de Quebradas (ASOFEQUE)
offre un service d'accueil chez l'habitant
(voir p. 364) ain d'améliorer le niveau de
vie des familles de Quebradas.
Quelque 6 km au sud-est de San Isidro, les
ornithologues amateurs et même profession-
nels ne manqueront pas de se rendre au
Refugio de Aves Los Cusingos
(10$;
lun-sam 7h à 16h, dim 7h à 13h;
Quizarrá
de Pérez Zeledón,
www.cct.or.cr)
. On y
observe de nombreux oiseaux locaux et
migrateurs en se baladant le long des 2 km
de sentiers. La maison du fondateur des
lieux, le Dr. Alexander Skutch, auteur de
nombreux livres sur la nature au Costa Rica
et qui a même donné son nom au corridor
biologique qui englobe la réserve ornitholo-
gique, est désormais transformée en musée.
La réserve Los Cusingos se trouve à Quizarrá
de Pérez Zeledón, accessible depuis Rivas en
suivant la route de General Viejo, ou depuis
Palmares sur l'Interamericana, en passant
par Peñas Blancas. Il n'y a qu'à suivre les
panneaux. Un restaurant et un dortoir sont
également disponibles.
de Turrialba-Guyabo. Pour vous en rendre
compte par vous-même, allez visiter le
Rancho La Botija
(5$; mar-dim 9h à 17h;
à 6 km de San Isidro, sur le chemin de Rivas,
2770-2146, www.rancholabotija.com)
,
un petit centre récréatif (espaces de jeux
divers, salle de jeux de table, piscine, etc.)
situé sur les lieux d'une ancienne sucrerie.
Les propriétaires proposent également une
petite randonnée le long de pétroglyphes
précolombiens, fréquents dans la région
de Rivas
(randonnée guidée à 9h30).
Des
objets anciens garnissent également le bâti-
ment principal, entre autres un vieux
tra-
piche
(moulin à sucre). Assez sympathique
comme endroit. Il est également possible d'y
manger et dormir.
Un peu plus loin, c'est San Gerardo de
Rivas
qui se dresse tout juste avant le
Parque Nacional Chirripó. Bien que la plu-
part des gens passent par San Gerardo pour
se rendre au parc, sachez que les environs
de ce petit village sont de toute beauté. La
route serpente, accrochée aux montagnes, et
croise les nombreuses rivières qui irriguent
les environs. On y voit de petites maisons
de bois aux jolies couleurs, des villages tran-
quilles, des distributrices de café perchées en
bordure du chemin, tout cela au cœur d'une
végétation généreuse. Une balade dans les
environs vous procurera sans contredit des
moments agréables, et vous y ferez des
découvertes intéressantes. Entre autres, faites
une halte à l'hôtel Pelicano pour voir les
œuvres du sculpteur Don Rafael Elizondo.
Le bois, habilement travaillé, prend ici des
visages étonnants et amusants.
Sur le chemin menant au petit village de
Herradura (à ne pas confondre avec le vil-
lage du même nom situé près de Jacó sur
la côte Paciique), à 1 km au nord de San
Gerardo (après les bureaux du parc, prenez
à gauche avant le pont), vous pouvez vous
baigner dans une source d'eau chaude aux
Aguas Termales Guevi
(5$; tlj 7h à 18h;
2742-5210)
, situées au sommet d'une col-
line. Si vous y allez en voiture, mieux vaut
la laisser au
soda
Parqueo Las Rosas (qui
sert aussi de café Internet) pour ensuite
continuer à pied. Les installations se sont
modernisées, et l'on peut louer sur place des
serviettes et des maillots de bain, se doucher
et même y dormir.
La région de Rivas
1
De San Isidro, prenez l'Interamericana en direc-
tion sud, passez le pont du Río San Isidro puis
celui du Río Jilguero et, quelques centaines de
mètres plus loin, empruntez la petite route qui
grimpe sur la gauche (aucune indication). Cette
petite route est revêtue jusqu'à Rivas seulement,
puis elle devient plus étroite et cahoteuse. Passé
le petit village de Canán, gardez la droite pour
vous rendre à San Gerardo de Rivas (la voie de
gauche mène au petit village de Herradura).
À une dizaine de kilomètres au nord-est
de San Isidro de El General, c'est la région
de Rivas qui vous attend. En plus d'être
un lien géographique vers la région du
Cerro Chirripó, la région de Rivas pour-
rait devenir un site archéologique de pre-
mière importance au pays ain de mieux
connaître certaines nations autochtones
aujourd'hui disparues. On croit que le
nombre d'objets enfouis dans le sol de la
région pourrait rendre un jour Rivas aussi
important « archéologiquement » que les sites
