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sont l'excentricité, l'obliquité, et la précession. Ceci lui a permis de dessiner des
courbes visualisant le phénomène ( Fig. 179 ). La courbe des variations de l'insola-
tion moyenne par unité de temps au cours de la saison chaude à 45° N est considérée
comme très caractéristique car elle est située à une latitude où il neige en abondance
en hiver. On y voit bien des minimums d'insolation qui, pour Milankovitch, se
seraient produits il y a 23 000 ans, 72 000 ans et 116 000 ans. Ces âges auraient dû
correspondre aux glaciations récentes : nous verrons plus loin que si ce n'est pas
exact, ce n'est pas dû à la qualité des raisonnements ou aux approximations des
calculs de Milankovitch mais à des phénomènes de retard inhérents aux éléments du
système climatique, en particulier aux calottes glaciaires.
Fig. 179  - Insolations pour la saison estivale calculées depuis 600 000 ans
à différentes latitudes de l'hémisphère Nord d'après M. Milankovitch (1941)
Les épisodes glaciaires indiqués par l'auteur à certains minimums d'insolation ne
correspondent pas avec les données actuelles (voir Fig. 106 et Fig. 107 ).
Plus récemment, A. Berger puis J. Laskar ont recalculé d'une manière très précise
les paramètres de l'orbite terrestre et donné des formules et des courbes pour le
calcul de l'insolation valables pour les derniers millions d'années ( Fig. 180 ).
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