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et que donc le contraste saisonnier est minimal : la période chaude longue et relati-
vement fraîche étant encore plus fraîche.
AU-
TOMNE
ÉTÉ
-22 000 ans
Pe
Ap
HIVER
Soleil
PRINTEMPS
PRIN-
TEMPS
HIVER
-11 000 ans
Pe
Ap
Soleil
ÉTÉ
AUTOMNE
(22 septembre)
h (22 décembre)
AU-
TOMNE
AU-
TOMNE
ETE
ÉTÉ
Actuel
Pe
Ap
(4 janvier)
HIVER
HIVER
(4 juillet)
Soleil
Soleil
PRINTEMPS
PRINTEMPS
e (21 juin)
(21 mars)
Fig. 178  - Situations extrêmes de la position de la terre sur son orbite pour
les durées maximales des saisons chaude et froide, et situation actuelle
Situations extrêmes pour les durées des saisons chaude et froide de l'hémisphère
boréal, par exemple il y a 22 000 ans ( ϖ = 90º, durée maximale de la saison
chaude), et il y a 11 000 ans ( ϖ = 270º, durée maximale de la saison froide), et
situation correspondant à la valeur actuelle de la précession ( ϖ = 100,4º). C'est le
premier cas de figure qui correspond aux maximums des glaciations. L'ellipse
représente l'orbite terrestre. Pe : périhélie, Ap : aphélie, g : point vernal (équinoxe
de printemps), une flèche marque son mouvement relatif qui lui fait parcourir un
tour en à peu près 21 700 ans. Le mouvement de la Terre, en sens contraire, est
aussi indiqué par une flèche (un tour par an).
Répartition de l'insolation dans le temps et dans l'espace
Les remarques qui précèdent sont en grande partie qualitatives et ne seraient guère
utiles si elles ne s'appuyaient pas sur une expression mathématique des variations de
l'insolation. Aussi Milankovitch a-t-il calculé celles-ci pour différentes latitudes, en
fonction du temps, compte tenu des différents paramètres de l'orbite terrestre qui
 
 
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