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On constate que les périodes El Niño se répètent à une cadence qui va de 2 à
7 ans. Il ne s'agit donc pas à proprement parler d'une oscillation, mais d'un phéno-
mène de bascule entre deux états du système climatique.
30°N
0 cm
-10 cm
+10 cm
30°S
140°O 180° 140°E 100°E
30°N
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-10 cm
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30°S
140°O 180° 140°E 100°E
Fig. 52  - Les deux états extrêmes de la circulation
de Walker au-dessus du Pacifique
En haut : conditions « La Niña » ; en bas : conditions « El Niño ».
Les effets de El Niño ne se limitent pas au réchauffement des eaux le long de la
côte du Pérou. La répartition des températures dans les régions équatoriales de
l'océan Indien modifie en effet sensiblement la circulation de Walker en déplaçant
les zones de maximum de convection qui se situent au-dessus des eaux océaniques
les plus chaudes.
Ces déplacements ont des conséquences sur les régions continentales aussi bien à
l'est qu'à l'ouest de l'océan Pacifique. Côté ouest, les périodes El Niño ont été mises
en relation avec des sécheresses sur l'Australie et l'Indonésie et avec des moussons
renforcées sur le continent indien. Côté est, on les rend responsables de fortes pluies
sur les côtes pacifiques américaines et sur le nord du continent, alors qu'il serait
responsable de sécheresses au Brésil. Enfin, on leur attribue, parfois, une augmenta-
tion des précipitations sur le centre de l'Afrique.
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