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austral, l'insolation journalière est maximale. Cela correspond aux périodes pendant
lesquelles le jour est permanent et où l'on peut observer le « soleil de minuit ».
Ainsi, au cours de l'année, les variations de l'insolation (au-dessus des nuages) dans
les régions polaires sont-elles très grandes, passant de rien du tout aux valeurs maxi-
males pour l'ensemble de la Terre. Entre les tropiques, les variations sont bien moins
importantes. Les valeurs les plus élevées y suivent fidèlement le Soleil dans sa
course et se rencontrent donc durant le printemps et l'été boréaux, c'est-à-dire à
peu près d'avril à septembre, au nord de l'équateur, et durant l'automne et l'hiver
boréaux, d'octobre à mars, au sud de l'équateur.
HIVER PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE
pôle nord
90°
80°
70°
60°
50°
40°
30°
20°
10°
10°
20°
30°
40°
50°
60°
70°
80°
90°
1000
0
100
200
300
400
500
600
700
800
cercle polaire
boréal
100
200
300
400
500
600
700
800
tropique du
Cancer
900
équateur
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
tropique du
Capricorne
1000
1000
cercle polaire
austral
1100
pôle sud
Ja Fé Ma Av Ma Jn Jl Ao Se Oc No Dé
ÉTÉ AUTOMNE HIVER PRINTEMPS
Fig. 18  - Répartition du rayonnement à la surface de l'atmosphère
en fonction de la latitude et des jours d'une année
Les valeurs sont en calories par cm 2 et par jour. Aux pôles, les mois d'hiver sont
marqués par la nuit permanente et les mois d'été par une insolation importante
due au jour permanent. Tout ce rayonnement n'est pas utilisé par le système clima-
tique puisque, au total, près du tiers (31 %) est renvoyé vers l'espace. la proportion
renvoyée varie selon les régions du fait, notamment, de la nébulosité variable et de
la nature plus ou moins réfléchissante de la surface terrestre. (Modifié d'après A.
Ivanoff, Introduction à l'océanographie , T. II, 1975, Vuibert, Paris).
Toute cette énergie n'est pas utilisée sur Terre puisque, nous l'avons vu, une partie
est renvoyée sans modification vers l'espace. On peut représenter par une courbe
( Fig. 19 , courbe en trait plein) la quantité d'énergie absorbée en moyenne par jour
par le système climatique selon les différentes latitudes. Cette courbe peut se
comprendre comme les sommes des insolations, latitude par latitude, représentées
plus haut (voir Fig. 18 ), auxquelles on soustrait ce qui est directement renvoyé vers
l'espace, l'ensemble étant rapporté à la durée d'une journée.
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