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Bien que les modèles calculant la concentration en CO 2 de l'atmosphère ne
s'accordent pas entre eux, certains (GEOCARB III en particulier) sont compatibles
avec un contrôle climatique par ce gaz à effet de serre.
30
25
5
20
15
4
Berner, 2001
(GEOCARB III)
3
10
5
2
Rothman, 2002
1
0
-600
-500
-400
-300
-200
-100
0
âges en millions d'années
Fig. 202  - Dioxyde de carbone
atmosphérique et glaciations
En haut : résultats des calculs de deux
modèles géochimiques donnant des évalua-
tions de l'évolution de la concentration du
CO 2 atmosphérique depuis le Cambrien.
Divergents avant le Trias, ils s'accordent
ensuite, au moins en ce qui concerne leurs
tendances (Respectivement d'après Berner,
R. A, et Kothavala, Z., 2001. Am. J. Sci ,
301, p. 182-204 et Rothman, D. H., 2002.
PNAS 99 (7), p. 4167-4171).
À gauche, les variations de concentration
en CO 2 calculées par le modèle GEOCARB III
montrent des minimums pendant les
grandes glaciations. A : Courbe grise :
variations de la concentration en CO 2 de
l'atmosphère selon le modèle GEOCARB III.
Le grisé autour de la courbe représente son
incertitude. Courbe noire : Reconstitution de
cette concentration d'après des indicateurs
paléoclimatiques (proxies). B : intervalles
glaciaires (grisés foncés) ou froids (grisés
clairs). C : distribution latitudinale des
dépôts ou des morphologies glaciaires
(tillites, substratums striés, etc., selon
Crowley, 1998). Extrait de Royer, D.L.,
et al ., 2004. GSA Today , 14 (3), p. 4-10.
8000
A
GEOCARB III
proxies
6000
4000
2000
0
B
20
C
30
40
50
60
70
80
90
600
500
400
300
200
100
0
âges en millions d'années
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