Geoscience Reference
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Fig. 146  - Répartition des dépôts de charbon et d'évaporites
au Jurassique supérieur
On notera que les sédiments à charbon se sont déposés à des latitudes moyennes
ou hautes, qui devaient donc présenter un haut degré d'humidité. Par contraste,
les basses latitudes montrent des dépôts évaporitiques caractérisant des climats
arides. Extrait de Rees, P. M. et al , 2004. J. Geology , 112, p. 643-653.
18.5 A RCHIVES BIOLOGIQUES
Foraminifères
Les foraminifères sont des organismes unicellulaires marins secrétant une coquille
appelée test ( Fig. 147 ). Le plus souvent, ce test est carbonaté, parfois organique ou
agglutinant (composés de grains prélevés dans le sédiment), très rarement siliceux.
Ce test peut comprendre une ou plusieurs loges, alors diversement agencées (en
spirale ou en bâtonnets formés d'une ou deux séries de loges). Connus dès le
Cambrien, ils sont surtout abondants depuis le Mésozoïque. Ils peuvent être plancto-
niques ou benthiques (tous les agglutinants le sont).
La répartition des espèces planctoniques dans les océans est largement condition-
née par la température de surface. Elle peut donc être utilisée comme indicateur
paléoclimatique pour reconstituer l'évolution de cette température, à condition de
connaître les exigences écologiques des espèces extraites de sédiments, ce qui n'est
le cas que pour des périodes pas trop anciennes ( Fig. 148 ). À cette fin on peut utili-
ser des méthodes statistiques exposées plus haut, comme celle d'Imbrie et Kipp
(voir Fig. 98 ) ou celle des analogues modernes. On peut aussi, plus simplement,
utiliser comme marqueurs de température, l'abondance de certaines espèces particu-
lièrement thermosensibles ( Fig. 149 ).
La géochimie des tests de foraminifères a permis des progrès très importants dans
le domaine de la paléoclimatologie et de la paléo-océanographie.
 
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