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Classifications génétiques
Les classifications génétiques sont fondées sur les mécanismes qui engendrent les
climats. Le principal est bien entendu la circulation générale atmosphérique. Il serait
suffisant si la surface terrestre était uniforme : on pourrait en effet se contenter de
définir des zones de climat parallèles à l'équateur. Mais ce n'est pas le cas puisqu'il
existe des surfaces océaniques et des surfaces terrestres dont la répartition est capri-
cieuse, ces dernières montrant, de plus, un relief inégalement réparti. On doit donc,
à une zonalité climatique, ajouter des composantes azonales dont les définitions sont,
en partie, arbitraires.
Nous donnons ci-dessous, en matière d'illustration, les éléments d'une classifi-
cation génétique tenant compte des remarques ci-dessus. Ses grandes divisions font
référence à la circulation atmosphérique ; les correspondances approximatives avec
les zones de végétation (biomes) sont indiquées.
Climats zonaux
Principaux types de climats
Biomes principaux
Climat des basses
pressions intertropicales
Climats intertropicaux
Forêt pluviale
Climats subtropicaux
Savane
Climats des hautes
pressions subtropicales
Climats arides
Déserts, steppes tropicales
Climats méditerranéens
Arbustes à feuilles persistantes
Climats des basses
pressions tempérées
Climats tempérés tièdes
Forêts caducifoliées
Climats tempérés froids
Forêts de résineux
Climats des hautes
pressions polaires
Climats subpolaires
Toundra
Climats des glaces
Pas de végétation
Modélisation climatique globale
La modélisation climatique a pour objectif de représenter aussi bien que possible
le fonctionnement du système climatique. À cette fin, un modèle est élaboré repré-
sentant l'espace affecté par le climat - principalement la troposphère- découpé en
cellules, auxquelles on associe certains paramètres physiques (pression, tempéra-
ture, contenu en vapeur d'eau, etc.), échangeant entre elles matière et énergie en
fonction du temps. La précision géographique des résultats est limitée par la taille
des cellules, mais plus celles-ci sont petites, plus leur nombre est grand, ce qui
demande alors des moyens de calcul très puissants.
Ces modélisations exigent, en principe, que l'on connaisse les mécanismes physi-
ques qui s'exercent dans les processus climatiques, afin de mettre en équation les
échanges entre les cellules. Lorsque cette connaissance est insuffisante, on remplace
les valeurs manquantes par des paramètres obtenus ou interpolés à partir de mesures
réelles (paramétrisation).
Dans l'idéal, un modèle devrait prendre en compte tous les éléments ayant un rôle
dans le système climatique. Pour des raisons pratiques, on est amené à en limiter le
nombre. C'est ainsi que ces modèles ont d'abord rendu compte des mouvements de
l'atmosphère, pour, ensuite intégrer son couplage avec l'océan et les glaces marines
 
 
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