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que le signal associé doit être actif, il est positionné à 0 dans le cas contraire. Par
exemple à l'adresse 00101 de la mémoire se trouve une suite de digits binaires permet-
tant de rendre actifs les signaux Zen, Rsor, Add. De l'adresse 00000 à l'adresse
00110 se trouve une suite de mots mémoire correspondant chacun à une micro-
instruction. On peut vérifier que les suites de 0 et de 1 de chaque mot équivalent bien à
l'activation des signaux permettant l'exécution de l'instruction machine « Add D, R, A ».
Une telle suite s'appelle un microprogramme . Il y a autant de microprogrammes dans
la mémoire que d'instructions machines disponibles pour le processeur.
Le registre instruction RI contient l'instruction machine à exécuter. Le code
opération est présenté au circuit d'initialisation qui au vu du code opération déter-
mine l'adresse de la première instruction du microprogramme correspondant. Le
contenu de la première micro-instruction est placé dans le tampon de sélection des
signaux de sortie. Les bits positionnés à 1 rendent actifs les signaux correspondants.
Le microcompteur ordinal est incrémenté de 1 et la micro-instruction suivante est
exécutée, ainsi de suite jusqu'à la dernière micro-instruction de l'instruction machine.
On peut remarquer que l'on a une gestion analogue de l'attente mémoire que dans le
cas du séquenceur câblé.
Ce type de séquenceur présente le très gros avantage de permettre des modifica-
tions dans le cas d'erreurs de conception des microcommandes. Il permet également
d'ajouter des instructions. Les microprogrammes peuvent être stockés dans des
mémoires de type ROM.
Lorsque l'on doit réaliser des séquenceurs peu complexes le contrôle câblé en
logique aléatoire est plus efficace que le contrôle microprogrammé. Par contre dans
le cas de contrôle très complexe la comparaison des différentes approches est beau-
coup plus difficile et le choix n'est pas toujours évident.
7.4
LES INTERRUPTIONS : MODIFICATION DU FLUX
D'EXÉCUTION D'UN PROGRAMME MACHINE
7.4.1
Principe des interruptions
Nous avons vu que l'exécution d'un programme machine se faisait instruction après
instruction de la première jusqu'à la dernière. Une interruption permet d'arrêter
l'exécution du programme en cours afin d'exécuter une tâche jugée plus urgente. De
cette manière, un périphérique, par exemple, peut signaler un événement important
(fin de papier dans l'imprimante, dépassement de température signalée par une sonde
placée dans un four…) au processeur qui, s'il accepte cette interruption, exécute un
programme de service (dit programme d'interruption ) traitant l'événement. À la fin
du programme d'interruption le programme interrompu reprend son exécution normale.
On distingue plusieurs types d'événements provoquant des interruptions, ils
proviennent :
- d'un périphérique. On parle alors d'interruptions externes qui permettent à un péri-
phérique de se manifester auprès du processeur;
 
 
 
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