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semaine. Le casino de l'hôtel est ouvert 24
heures sur 24, tandis que la terrasse ouverte
sur la place demeure le poste d'observation
par excellence des passants.
À l'ouest du Teatro Nacional se dresse la
Catedral Metropolitana (entre la Calle
Central, la Calle 1, l'Avenida 2 et l'Avenida 4,
en face du Parque Central) . Érigée en 1871
dans un style très sobre, elle remplaça un
édiice détruit par un tremblement de terre.
À l'intérieur, le retable de l'autel principal
mérite le détour. Le Palacio Arzobispal, de
style néoclassique, avoisine la cathédrale. Il
fut bâti au XVIII e siècle en pierres de taille. Il
est malheureusement fermé au public.
Le Parque Central (Calle Central/2, Av. 2/4)
marque le centre de la ville. D'un beau
design général (avec ses terrasses), ce parc
urbain est effectivement central dans la ville,
et sa grande rotonde en forme de couronne
royale, avec colonnes à volutes, lui donne
beaucoup de caractère. Prenez garde si vous
désirez vous tenir sous la coupole : les bords
intérieurs servent de perchoir aux pigeons
des environs.
En face du Parque Central, donnant sur
l'Avenida 2, le Teatro Popular Melico
Salazar  (visite gratuite sur réserva-
tion; Av. 2, Calle Central, 2233-5172, www.
teatromelico.go.cr) , une salle de spectacle,
se révèle être le lieu historique de la fon-
dation du Costa Rica indépendant. Des
groupes célèbres s'y produisent lorsqu'ils
sont en tournée en Amérique centrale. Cette
salle a été nommée en l'honneur du ténor
costaricien de réputation internationale
Melico Salazar.
Au nord-ouest mais sur l'Avenida Central
s'anime le Mercado Central  (lun-
sam 6h à 18h; Av.  1/Central, Calle 6/8) ,
un marché couvert relativement dense où
les voies de circulation piétonnes, étroites
et grouillantes de gens, sont enserrées par
de nombreux petits commerces : sodas ,
comptoirs de vêtements et d'accessoires,
magasins d'alimentation, étals de leurs, etc.
L'animation y est permanente, et c'est assu-
rément un excellent moyen de se mêler au
quotidien des Costariciens, tout en faisant
attention aux pickpockets. À l'entrée sud-est
du marché (Av. 1, Calle 6) , des panneaux
honorent la mémoire de personnalités poli-
tiques costariciennes.
Sortez par l'Avenida 1 et revenez vers l'est. À
quelques pas dans la Calle 2, vous trouverez
le Correo Central (bureau de poste central).
Au premier étage de ce splendide édiice,
les amateurs de philatélie peuvent visiter le
Museo Filatélico (entrée libre; lun-ven 8h
à 16h45; Calle 2, Av. 1/3, 2223-9766) pour
admirer les timbres commémoratifs émis par
la poste du Costa Rica. Un petit café dans le
bâtiment de la poste permet de prendre une
pause agréable.
Au nord du centre-ville, dans l'axe de la
Calle 4 vers le nord depuis l'Avenida 5,
s'ouvre une très belle perspective sur
l'ancien pénitencier de San José, qui loge
aujourd'hui le Centro Costarricense de la
Ciencia y la Cultura  , soit le centre
de la science et de la culture du Costa
Rica. Cette forteresse, avec ses remparts
crénelés et ses tours qui lanquent l'entrée,
offre un joli spectacle aux passants la nuit,
alors que l'ensemble de l'édiice est éclairé.
Le Museo de los Niños (2$; mar-ven 8h à
16h30, sam-dim 9h30 à 17h, ouvert lun en
été; 2258-4929, www.museocr.org) , unique
en Amérique centrale, vaut le déplace-
ment même si vous n'êtes plus un enfant;
ses nombreuses expositions thématiques
couvrent toutes sortes de domaines tels
que le système solaire ou encore l'électri-
cité, présentés sous une forme interactive et
illustrée. Dans le même complexe se trouve
la Galería Nacional (entrée libre) avec sa
collection d'art moderne.
Le Barrio Amón 
Juste au sud-est débute le Barrio Amón,
un quartier de plus en plus à la mode,
tant auprès des touristes que des Joseinos .
On admire ici encore quelques anciennes
demeures de style colonial, dont la plupart
sont maintenant transformées en hôtels et
restaurants. Le soir venu, ce quartier s'anime :
les bars et restaurants se remplissent, et une
faune bigarrée envahit les trottoirs. S'il a
longtemps eu mauvaise réputation, l'insé-
curité qui y régnait est maintenant en baisse
grâce à la présence de nombreux policiers.
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