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connaissance avec quelques milliers d'espèces
végétales (dont 700 types de palmiers), de
centaines d'oiseaux, de reptiles et de mam-
mifères. On dit que plus de 3 000 espèces de
papillons peuplent le jardin, c'est tout dire!
À l'aide de la documentation produite par
le centre (en vente; disponible en français),
vous pouvez à votre aise faire par vous-
même la visite des lieux en 2h ou plus, selon
les multiples parcours thématiques proposés
(le jardin botanique Wilson, les arbres du
jardin Wilson, le tour des palmiers, la liste
des oiseaux de Las Cruces, la piste des
orchidées, le jardin des colibris, les plantes
médicinales), ou participer à une visite com-
mentée. Vous pouvez également passer la
nuit sur place (voir p. 367) et même vous
engager en tant que volontaire.
À quelques kilomètres au nord-est du
Wilson Botanical Garden vers San Vito se
trouve la Finca Cántaros (5$; tlj 8h à 17h;
2773-3760) , une réserve privée qui donne
une bonne idée des bienfaits de la refores-
tation. En 1994, ce terrain ne comptait qua-
siment plus aucun arbre. En une quinzaine
d'années, le couple de propriétaires en a fait
un jardin tropical de 10 ha où il fait bon se
balader et pique-niquer au bord d'un petit
lac. On trouve aussi sur place une intéres-
sante boutique d'artisanat local.
Quelques kilomètres passé le jardin Wilson
et la Finca Cántaros vers le nord, San Vito
s'offre à vous. La petite ville a été fondée
dans les années 1950 par des immigrants
italiens désireux d'améliorer leur sort.
San Vito, qui compte aujourd'hui près de
40 000 habitants, s'éloigne peu à peu de son
passé italien avec l'aflux sur son territoire
des hispanophones du reste du pays. Mais
il est toujours possible de prendre un bon
repas italien dans certains restaurants.
Enin, la ville est belle en soi et fraîche sur-
tout, ce qu'on apprécie après un séjour sur
la côte. Le brouillard, qui se forme dans les
hauteurs de San Vito, est fascinant, épais
comme il peut l'être. Il est de plus assez fré-
quent, ce qui devrait valoir à la ville le privi-
lège d'être dénommée « San Vito-les-nuages ».
Enin, San Vito donne accès en partie au
Parque Internacional La Amistad via Las
Mellizas, à la frontière avec le Panamá.
La Finca Don Ramón (53$ incluant la visite
guidée d'une demi-journée en espagnol et
un repas; route d'Aguas Claras, 1 km au
nord du Parque Internacional La Amistad,
3 e maison sur la gauche après le Hogar de
Ancianos; 2773-3159 ou 8898-8180, www.
cafedonramon.com) est une entreprise fami-
liale produisant un très bon café. On peut
récolter soi-même le café, visiter la ferme
et le beneicio où l'on torréie les grains,
et déguster un bon café, bien sûr. La visite
se clôture par un repas familial avec les
propriétaires. Très sympathique, mais on
en proite surtout si on parle l'espagnol.
Réservations nécessaires.
Parque Internacional
La Amistad
Le Parque Internacional La Amistad (10$;
tlj 8h à 16h; 2742-8090) constitue davan-
tage une immense zone de protection qu'un
parc; outre l'Estación Altamira (dortoir 6$/
pers., camping 5$/pers.; 2200-5355) et deux
refuges, on y trouve peu d'installations ser-
vant à accueillir les visiteurs. D'une super-
icie de 193 929 ha, il est le plus grand parc
du Costa Rica et s'étend du Parque Nacional
Chirripó jusqu'à la frontière avec le Panamá.
Il protège donc une grande partie de la
Cordillera de Talamanca, avec ses hauts som-
mets dépassant les 3 000 m d'altitude, ainsi
que les forêts du centre-sud du Costa Rica.
Il est international par son prolongement à
l'intérieur du Panamá (plus de 400 000 ha),
ce qui en fait l'une des plus vastes étendues
protégées d'Amérique centrale.
Plus spéciiquement, le Parque Internacional
La Amistad (le parc international de l'Amitié)
fait partie de la réserve de la biosphère
La Amistad, d'une superficie totale de
248 337 ha, qui englobe également les parcs
nationaux Tapantí et Chirripó, la Reserva
Biológica Hitoy Cerere, en plus de quelques
réserves forestières ainsi que des commu-
nautés autochtones. Cette immense région
sauvage, comptant huit zones de vie et abri-
tant l'un des plus imposants écosystèmes
d'Amérique centrale, fut déclarée «réserve
de la biosphère » par l'UNESCO en 1982.
Le Parque Internacional La Amistad abrite
également une faune très diversiiée où l'on
a recensé plus de 400 espèces d'oiseaux
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