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San Vito par la vallée de Coto Brus, avant
de croiser Palmar, sachez que cette ville est
également accessible par une route partant
du nord de Ciudad Neily. C'est donc par
l'Interamericana que s'effectue le mieux la
visite du sud de la région.
acteurs de ce drame sont lamboyants, et la
fête dure trois jours et autant de nuits.
Les visiteurs sont les bienvenus pour décou-
vrir le village et ses environs, et même
dormir chez l'habitant. Contactez les dames
de La Flor Co-Operativa (2730-1673) ou
Pedro Rojas Morales (8939-2288) , qui vous
accueilleront chaleureusement et vous ser-
viront de guides. Faute de pouvoir joindre
l'un d'eux par téléphone avant votre arrivée,
vous pouvez simplement vous rendre au vil-
lage et y demander l'hospitalité. Les habi-
tants sont habitués à accueillir les voyageurs
de passage.
Finalement, sachez que les Borucas vendent
aussi leurs masques et autres objets artisa-
naux dans des stands à Curré, sur l'Intera-
mericana.
Les agences de voyages Imágenes
Tropicales et Tucaya Costa Rica (voir
p. 60) proposent des séjours chez l'habi-
tant, dans une dynamique de tourisme soli-
daire. Comptez environ 30$ pour un tour
d'une demi-journée de la région de Boruca.
Entre San Isidro de El General
et Palmar
En cheminant sur l'Interamericana en direc-
tion de Palmar, vous remarquerez que le
Río Ceibo entre Buenos Aires et San Isidro
de El General offre, à partir de l'autoroute,
le spectacle du mélange coloré de deux
types d'eaux, des eaux de surface charriant
la terre volcanique d'une part et des eaux
souterraines d'autre part. Passé la jonction
avec la route de Buenos Aires, c'est le Río
El General que vous longerez jusqu'à sa
conluence avec le Río Térraba à Paso Real.
1 La piste la plus praticable pour rejoindre Boruca
est celle qui bifurque vers l'ouest juste après
le pont du Río El General. La seconde piste, qui
relie le village à Puerto Nuevo, à quelques kilo-
mètres au sud de Curré, n'est praticable qu'en
période sèche et avec un véhicule à quatre roues
motrices.
Le village de Boruca  , avec ses
2 000 habitants, est la porte d'entrée du
territoire de la communauté autochtone
du même nom. Berceau du peuple Boruca
(voir p. 49), il est réputé pour son arti-
sanat (masques de bois, napperons et cein-
tures de coton, gourdes). Grâce aux efforts
récents de ses habitants, la langue et la
culture des Borucas (qui s'appellent eux-
mêmes Brunkas ) se maintiennent. Ils vivent
paisiblement d'agriculture et de la vente de
leur artisanat. Le petit Museo Comunitario
Indígena de Boruca (tlj; 2730-1673)
explique l'architecture indigène, les produits
artisanaux de la communauté, de même que
ce qu'il est possible de faire avec certaines
plantes à des ins textiles ou médicinales.
Autour du Nouvel An, les Borucas célèbrent
la Baile de los Diablitos  (la danse des
petits démons), pendant laquelle ils simulent
une bataille les opposant aux conquista-
dors espagnols d'où ils sortent victorieux.
Les costumes et les masques portés par les
Palmar
1 À Palmar Norte, bifurquez vers la droite à la croi-
sée de l'Interamericana et de la Costanera Sur, et
traversez le pont du Río Térraba pour atteindre le
centre de Palmar Sur.
Palmar est le point de rencontre de trois
régions. C'est ici que commence l'autoroute
Costanera Sur, qui longe la côte Paciique
vers le nord-ouest pour traverser la région de
Playa Tortuga avant de rejoindre Dominical,
Quepos et Puntarenas. L'ensemble de ce
secteur est décrit dans le chapitre «La côte
Paciique centrale ».
Outre le fait qu'on y trouve un aéroport
régional desservant tout le secteur de la
vallée de Diquis (plus précisément à Palmar
Sur), la ville de Palmar bénéicie de la pré-
sence sur son territoire d'un grand nombre
de ces sphères de pierre datant de
l'époque précolombienne qui font tant de
mystère encore de nos jours. En effet, on
ne peut toujours pas s'expliquer la parfaite
sphéricité de ces objets de toutes dimen-
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