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En effet, pendant longtemps, la côte
Paciique du Costa Rica fut la plus acces-
sible pour l'exportation des produits du pays
vers l'étranger; la côte de Puntarenas était
géographiquement la plus facile à atteindre
à dos de mule ou en charrette, particuliè-
rement pour les cafeteros de la Vallée cen-
trale. Puntarenas fut donc, pendant tout le
XIX e siècle, le lieu de passage pour atteindre
les principaux débouchés commerciaux du
Costa Rica : les marchés européens.
La côte Paciique avait cependant un han-
dicap : les marchés européens étaient au-
delà du côté Atlantique. Pour atteindre les
vieux pays, les exportateurs costariciens
devaient donc faire effectuer aux marchan-
dises exportées tout un trajet : elles devaient
descendre la côte de l'Amérique du Sud
jusqu'au bout du continent, passer le cap
Horn au sud du Chili, pour remonter après
coup plein nord et ainsi rejoindre leurs
principaux débouchés en Europe. Tout un
périple ! Passer par l'Asie était encore plus
long. (Le canal du Panamá ne fut inauguré
qu'au début du XX e siècle.)
Il était évident qu'un port sur la côte Caraïbe
ne pouvait que faciliter le commerce. Mais
pendant longtemps, les responsables se
sont heurtés à un climat, une géographie
et une nature plus hostiles de ce côté du
pays. Cependant, on init par réussir en 1890
à relier la Vallée centrale à la côte Caraïbe
par le chemin de fer. Cet accès plus pra-
tique au marché européen a porté un certain
coup aux activités portuaires de Puntarenas.
Puis l'inauguration, il y a quelques années,
de Puerto Caldera, à une dizaine de kilo-
mètres au sud, a déinitivement fait perdre à
Puntarenas sa vocation de port commercial.
Mais elle est devenue un centre d'impor-
tance pour l'industrie costaricienne de la
pêche, et accueille également les bateaux
de croisière.
Géographiquement parlant, Puntarenas
repose sur une étroite avancée de terre qui
pointe vers la péninsule de Nicoya. Cette
particularité est d'ailleurs à l'origine du nom
de la ville, punta de arena signiiant « pointe
de sable ». Sur le côté sud de cette bande de
terre, le Paseo de los Turistas (le chemin
des touristes) longe la longue plage qui
borde la ville du côté sud. On comprendra
que l'endroit puisse être prisé des touristes,
car les comptoirs de restauration et les
petites boutiques y abondent. Il est aisé de
visiter les autres secteurs de la ville. Quoique
Puntaneras puisse être longue de quelques
kilomètres, elle n'est en grande partie large
que de quatre rues, c'est-à-dire de quelques
centaines de mètres tout au plus. Les quais
de pêche et le Mercado Central (Calle 2,
Av. 3) donnent sur le côté opposé à la plage
(côté nord). Une promenade dans ces sec-
teurs permet de goûter au quotidien des
habitants de la ville.
Au centre de l'agglomération, vous trouverez
la Casa de la Cultura (Av. 1, Calle 3, 2661-
1394) , qui abrite une galerie d'art et pro-
pose des concerts et des pièces de théâtre,
et le Museo Histórico Marino (entrée libre;
mar-sam 9h45 à 17h; Av. Central, Calle 3/5,
2661-5036, www.museosdecostarica.com/
museos13.htm) , qui présente l'histoire de la
ville par le biais du multimédia. L'église de
Puntarenas, sur l'Avenida Central à l'ouest
du Museo Histórico Marino, est le plus
ancien édiice à voir dans la ville.
Le Parque Marino del Pacífico (10$;
mar-dim 9h à 17h; deux rues à l'est du
débarcadère des bateaux de croisière, 2661-
5272, www.parquemarino.org) recrée à sa
façon la vie maritime du Costa Rica. La ving-
taine de réservoirs de l'aquarium d'eau salée
représentent les différents environnements
subaquatiques du pays, le plus imposant
étant sans conteste celui de l'Isla del Coco
(voir ci-dessous). Le prix d'entrée contribue
à financer la Fundación Parque Marino
del Pacíico, qui œuvre pour protéger les
espèces marines en danger. Visite possible
en français si réservation préalable.
Les environs de Puntarenas
H À ne pas manquer
H El Manantial p. 304
Au nord de Puntarenas, juste avant d'entrer
dans le petit village d'Aranjuez, un projet
d'écotourisme mérite le détour. Centre de
recherche et de conservation des aras rouges
et verts, El Manantial  (266 1-5419, www.
santuariola pas.com) propose des visites
guidées en espagnol qui permettent de
mieux comprendre le comportement intri-
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