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ment au centre de la baie Culebra, que crée
la péninsule de Papagayo, une avancée de
terre quelques kilomètres plus au nord où
l'on a construit de grands complexes hôte-
liers. Ses eaux sont donc assez calmes. La
plage étant nichée dans une magniique
région boisée, son développement est rela-
tivement récent, mais de gros projets domi-
ciliaires et de villégiature (avec golf de 18
trous) sont présentés comme des projets
écologiques parce qu'une partie des pro-
priétés est censée être conservée à l'état
naturel. Il n'en demeure pas moins que la
nature cède là aussi progressivement le pas
à l'être humain...
résidence secondaire. Restaurants et com-
merces occupent la base de la pointe, tandis
les grands hôtels et complexes résidentiels
haut de gamme ont élu domicile sur le reste
de l'avancée de terre. C'est chic... et relati-
vement cher de demeurer à Playa Flamingo.
Au nord de Flamingo, les plages de Potrero,
Penca et Pan de Azúcar ponctuent le rivage
de belles haltes, sauvages et reposantes.
D'abord s'étend la longue (4 km) anse de
Playa Potrero
, qui connaît un récent
essor touristique. Les Canadiens en parti-
culier ont été plusieurs à y construire leur
résidence. Couverte de sable brun-gris, elle
est idéale pour la baignade. Un peu plus
loin, c'est Playa Penca, de sable blanc, qui
se présente aux vacanciers. Enin, au bout
du chemin, toujours plus au nord, se trouve
la magniique Playa Pan de Azúcar
, elle
aussi de sable blanc.
Playa Flamingo et ses environs
1
Deux routes mènent à ces plages. La première
passe par l'intérieur des terres via Filadelfia
et Belén, tandis que la seconde (nécessitant
un véhicule à quatre roues motrices) longe par
endroits le littoral.
Une dizaine de kilomètres plus au sud, la
côte forme deux agréables petites baies abri-
tant plusieurs plages de sable in. La plus
réputée d'entre elles, Playa Flamingo, a vu
s'établir de nombreux complexes hôteliers
haut de gamme au cours des dernières
années.
En empruntant la route intérieure (via
Filadelia et Belén), la première plage que
l'on atteint est Playa Brasilito, un hameau
composé pour l'essentiel de résidences
(permanentes ou secondaires) bâties par
des Costariciens de la classe moyenne. Son
authenticité attire de plus en plus de tou-
ristes, et des hôtels à prix abordables s'y
construisent.
Playa Conchal
est située immédiate-
ment au sud de Playa Brasilito. Le terme
espagnol
concha
(coquillage) est tout
indiqué pour cette plage en bonne partie
recouverte de coquillages. L'endroit est
admirable.
Playa Flamingo
, au nord, dessine une
pointe de sable blanc s'avançant dans
la mer. Elle abrite la plus grande marina
du nord-ouest de la côte, où se déroule
chaque année le tournoi de pêche spor-
tive le plus couru du pays. C'est l'occasion
de nombreuses soirées en ville pour les
Costariciens fortunés qui possèdent ici leur
Playa Grande
1
Playa Grande est accessible par la route, ou di-
rectement depuis Playa Tamarindo en traversant
l'estuaire en bateau (2$/pers.).
La magnifique Playa Grande a deux
facettes: de jour, ce sont les surfeurs qui la
prennent d'assaut; la nuit, à la saison de la
ponte, ils laissent la place aux tortues luths
qui viennent y pondre leurs œufs chaque
année entre octobre et février. Durant ces
quelques mois, l'accès à la plage est alors
payant. Intégrée au sein du Parque Nacional
Marino Las Baulas (voir ci-dessous), la plage
est, en théorie, scrupuleusement protégée
et régulièrement nettoyée. Mais plusieurs
projets immobiliers sont en pourparlers, et
pourraient bien, à terme, nuire à la beauté
des paysages et au bien-être des tortues.
En s'éloignant de la plage, en dehors de la
zone du parc, des secteurs de développe-
ment résidentiel se déploient déjà d'ailleurs
et offrent beaucoup d'espaces à construire.
On retrouve le long de la plage plusieurs
hôtels et maisons qui, pour la plupart, furent
construits avant la création du parc national.
Parque Nacional Marino
Las Baulas
Si vous désirez vivre une expérience fas-
cinante et enrichissante, rendez-vous au
Parque Nacional Marino Las Baulas
(10$,
