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De plus, Playa Nancite, de même que la
plage d'Ostional, dans le Refugio Nacional
de Fauna Silvestre de Ostional (voir p. 261),
sont considérées comme les deux lieux les
plus importants au monde où viennent
pondre les tortues de Ridley (
Lepidochelys
olivacea
), que les Costariciens appellent
tortugas loras
. Ces tortues ne sont pas très
grosses, pesant en moyenne 40 kg, mais
c'est par milliers qu'elles arrivent sur la
plage pour y déposer leurs œufs. Ce phé-
nomène spectaculaire, que les gens du pays
dénomment
arribadas
(« arrivées massives »),
se produit fréquemment entre les mois de
juillet et de novembre, bien que les mois
d'août et de septembre soient jugés les plus
sûrs.
de Playa Naranjo, le sentier Carbonal (3 km
aller) longe la lagune de Limbo, et il n'est
pas rare d'y surprendre des singes hurleurs
ou des capucins à face blanche de même
que des singes-araignées.
Secteur de Murciélago
Dans le secteur de Murciélago, vous trou-
verez des emplacements de camping, des
aires de pique-nique et un réseau de sentiers
pédestres. On y trouve également de petits
chemins non revêtus, praticables unique-
ment en véhicule à quatre roues motrices,
qui mènent aux baies d'El Hachal, Santa
Elena et Playa Blanca. Ce secteur possède
une longue histoire. Ainsi, dès 1663, on
construisit la ferme El Murciélago (la chauve-
souris), qui fut en exploitation jusque dans
les années 1970, au cours desquelles la
famille du président du Nicaragua, le dicta-
teur Anastasio Somoza, acheta la ferme : la
région servit alors de base militaire. Mais, en
1979, le gouvernement du Costa Rica décida
d'exproprier la famille Somoza et annexa,
le 13 novembre 1980, la ferme à l'Área de
Conservación Guanacaste (ACG) ain d'en
faire un site protégé.
Secteur de Santa Rosa
Le secteur de Santa Rosa possède plusieurs
attraits naturels que vous pouvez observer
en empruntant différents sentiers pédestres.
Près de l'entrée du parc, un point de vue
dénommé Mirador Santa Elena permet
d'admirer les montagnes Santa Elena, vieilles
d'environ 85 millions d'années. Tout près
de La Casona, le sentier Indio Desnudo
(0,8 km) se laisse parcourir en une tren-
taine de minutes et révèle une saine coexis-
tence entre les différentes espèces lorales et
fauniques de la forêt sèche. Près d'un petit
pont d'origine naturelle, vous découvrirez
des pétroglyphes.
À partir des bureaux de l'administration,
un petit chemin non revêtu mène à Playa
Naranjo, située 12 km plus loin, une plage
renommée auprès des surfeurs (voir p. 255).
Ce chemin n'est accessible qu'aux véhicules
à quatre roues motrices et uniquement
durant la saison sèche, soit entre les mois de
novembre et de mai. Si vous décidez d'aller
camper à Playa Naranjo, sachez qu'on n'y
trouve pas d'eau potable. Le long du chemin
menant de l'administration à Playa Naranjo,
deux petits sentiers secondaires permettent
d'effectuer des randonnées agréables.
Le sentier Los Patos (1,5 km aller), sur la
gauche, mène jusqu'à la vallée forestière
du Río Poza Salada. Un peu plus loin, le
sentier Mirador Valle Naranjo (1 km aller),
sur la droite, conduit à un joli point de vue
sur la forêt sèche, la vallée et une partie de
Playa Naranjo et de l'estuaire Real. Au sud
Refugio Nacional Bahía Junquillal
1
De Liberia, suivez l'Interamericana vers le nord
sur 43 km, puis prenez à gauche la route qui
mène (8 km) à la petite ville de Cuajiniquil. Faites
2 km et tournez à droite dans un petit chemin qui
conduit (4 km) à l'entrée du refuge. De La Cruz,
prenez le chemin vers Puerto Soley (20 km).
Le Refugio Nacional Bahía Junquillal
(10$;
tlj 8h à 17h; 2679-9692 ou 2666-5051, www.
acguanacaste.ac.cr)
est une petite réserve
naturelle, d'un peu plus de 500 ha, qui fait
également partie de l'Área de Conservación
Guanacaste (ACG). Une superbe plage
d'environ 2 km accueille à l'occasion des
tortues de Ridley, des tortues luths et des
tortues vertes du Paciique venues pondre
leurs œufs. Outre la plage et les nombreuses
espèces d'oiseaux aquatiques que vous
pouvez observer, vous pourrez vous baigner
et pratiquer la plongée-tuba. Un petit sentier
d'environ 600 m, dénommé El Carao, sil-
lonne la forêt sèche et côtière où l'on peut
contempler le phénomène de régénération.
Il est également possible de camper sur le
site (voir p. 276). On y trouve des tables de
