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comme s'il voulait signiier qu'il peut, à tout
moment, se déchaîner. La dernière éruption
en date date du printemps 1998. Elle affecta
davantage le versant nord, donnant sur le
Nicaragua, et quasi inhabité. Heureusement,
jusqu'à maintenant, la majorité des éruptions
affectent davantage ce versant, alors que la
plupart des villages, des hôtels, des instal-
lations du parc, des sentiers et des attraits
touristiques se trouvent du côté sud ou ouest
du volcan. Les volcanologues croient d'ail-
leurs que les nombreux geysers et bassins
de boue, où l'on retrouve des émanations
de vapeur composées de soufre, de fer et de
cuivre, permettent un relâchement constant
de la pression interne, ce qui réduit ainsi
les risques d'y voir un jour une gigantesque
éruption.
Les différences d'altitude du parc, qui s'étend
de 600 m à près de 2 000 m, favorisent une
lore des plus diversiiées. Les nombreuses
précipitations d'eau et les cendres volca-
niques contribuent également au développe-
ment de cette richesse naturelle. Entre 600 m
et 1 200 m d'altitude se trouve la forêt sèche,
composée entre autres d'essences telles que
le guanacaste ( Enterolobium cyclocarpum ),
le laurel ( Cedrela odorata ) et le cedro
amargo ( Cedrela odonta ). Entre 1 200 m
et 1 400 m d'altitude, la forêt humide reçoit
une pluie abondante, et l'on y observe de
nombreux copey ( Clusia rosea ), arbres bien
adaptés à cette région. Au-delà de 1 400 m
d'altitude, les arbres deviennent rabougris,
puis font place aux arbustes et aux tapis de
mousse. Le parc abrite aussi de nombreuses
orchidées Cattleya couleur lilas, la fleur
nationale, appelée guaria morada .
La faune du parc est tout aussi variée que
fascinante. Avec un peu de chance, et si vous
demeurez silencieux, vous pourrez voir des
iguanes, des agoutis, des coatis, des singes
hurleurs, des singes capucins à face blanche
ou des singes-araignées. Plus dificilement
observables, les armadillos (tatous), tapirs
de Baird, pécaris, ocelots, pumas ou jaguars,
requièrent le savoir-faire d'un guide. La
faune ailée est également bien représentée,
avec quelque 300 espèces, dont des perro-
quets, toucans, trogons (parfois le quetzal),
oiseaux-mouches, colombes, pics, hiboux et
aigles, sans oublier de superbes papillons.
Prudence
Soyez vigilant et évitez de vous faire
un masque de boue volcanique, car
plusieurs visiteurs s'y sont gravement
brûlés. Pour une telle expérience, faites
appel à un guide expérimenté (du parc
ou d'un hôtel des environs) qui saura
vous conseiller judicieusement.
Aussi, des accidents graves sont surve-
nus à cause de l'imprudence de certains
touristes s'approchant trop près du
bord du cratère. Gardez vos distances!
Secteur de Las Pailas
Le secteur de Las Pailas, situé au pied du
volcan Rincón de la Vieja, est dénommé
ainsi en raison de ses nombreux « chaudrons »
( pailas ou bassins d'eau bouillante), geysers
et autres marmites de vase. À l'entrée du
secteur, les bâtiments d'accueil fournissent
de la documentation sur le parc.
Si vous ne disposez que de quelques heures,
il est largement conseillé d'effectuer la
boucle facile et très intéressante du sentier
Las Pailas (3 km), où vous pourrez admirer
une jolie chute, des fumerolles, des bas-
sins de boue bouillonnante, des marmites
de vase grise ainsi qu'un volcan miniature,
appelé volcancito . Le sentier passe par
à travers champs et forêt, où l'on entend
fréquemment les cris sourds des singes
hurleurs.
Non loin du centre d'accueil de Las Pailas,
à environ 800 m, vous pourrez vous bai-
gner dans l'eau froide et rafraîchissante du
Río Blanco. Un petit sentier abrupt mais
très court descend jusqu'à un bassin où les
randonneurs se prélassent souvent sur les
rochers.
Dans la même direction, mais à 4,3 km du
centre d'accueil, un sentier mène à trois
chutes, les Cataratas Escondidas (« les
chutes cachées»), situées à l'ouest des ruis-
seaux Escondida et Agria. Deux d'entre elles
sont visibles du canyon, alors qu'il faut mar-
cher un peu plus pour atteindre la troisième.
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