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Son territoire s'étend à une trentaine de kilo-
mètres au sud-ouest de la ville de Bagaces,
là où le Río Tempisque devient de plus en
plus large pour inalement s'unir au Golfo
de Nicoya.
Il est généralement recommandé de visiter
le parc durant la saison sèche, qui s'étend de
décembre à mars, et plus particulièrement
durant les mois de janvier et de février. Faute
d'eau dans les champs, et les rivières étant
à leur plus bas niveau, la grande majorité
des animaux se regroupent alors dans des
secteurs bien délimités, et il est plus facile
de les observer, surtout en soirée. Vous ris-
quez d'apercevoir des singes capucins à
face blanche, des singes hurleurs, des coatis,
des iguanes et des cerfs de Virginie. Le Río
Tempisque, quant à lui, abrite plusieurs cro-
codiles dont certains spécimens atteignent
5 m de long!
En revanche, durant la saison verte, le
Parque Nacional Palo Verde est le refuge
de près de 300 espèces d'oiseaux, terrestres
et aquatiques, qui proitent de ses points
d'eau, marais et terres humides. Parmi les
espèces igurent le toucan, le perroquet, le
canard sifleur, l'aigrette, le héron et l'ibis
blanc. On rapporte aussi la présence d'aras
écarlates, espèce maintenant très rare au
pays. De plus, l'Isla Pájaros (2,3 ha), située
dans le Río Tempisque, renferme une des
plus importantes colonies de hérons biho-
reaux ( Nycticorax nycticorax ) au pays. Le
Parque Nacional Palo Verde est d'ailleurs
reconnu comme le lieu où l'on retrouve la
plus grande concentration d'oiseaux aqua-
tiques et d'échassiers en Amérique centrale.
Le jabiru, un immense oiseau à gros bec,
proche cousin de la cigogne, est une espèce
en voie de disparition, et le parc constitue
le seul site de reproduction de cet échassier
au Costa Rica.
Le parc renferme également un petit réseau
de sentiers pédestres (6 km au total) ainsi
que plusieurs chemins forestiers. Sachez tou-
tefois que, lors de la saison sèche, la tem-
pérature peut être suffocante et réellement
accablante. N'oubliez surtout pas d'apporter
une grande quantité d'eau. Les sentiers Las
Calizas (300 m), El Manigordo (1,5 km), El
Mapache (2 km) et La Venada (2 km) sont
courts, mais ils permettent d'apprécier les
nombreux types d'habitats naturels qui com-
posent la région. De plus, certains points de
vue dévoilent des plaines inondables et de
magniiques collines avoisinantes.
Cependant, avant de vous aventurer dans
les sentiers ou de monter votre tente pour
quelques nuits, informez-vous au préalable
des derniers relevés concernant les très
agressives abeilles africaines ( abejas africa-
nizadas ) qui ont élu domicile dans le parc.
Reserva Biológica Lomas
Barbudal
1 Depuis le Parque Nacional Palo Verde, une piste
permet de rejoindre la Reserva Biológica Lomas
Barbudal. Autrement, une autre route se trouve
près de la petite communauté de Pijije, à 12 km à
l'ouest de Bagaces. Cette route de terre de 7 km
est ouverte à longueur d'année, mais un 4x4 sera
nécessaire durant la saison des pluies.
D'une supericie de 2 279 ha, la Reserva
Biológica Lomas Barbudal (10$; tlj 7h à
16h; 2671-1290) s'étend tout juste au nord-
ouest du Parque Nacional Palo Verde. Le
climat y est aussi très chaud lors de la saison
sèche, de décembre à mars. Vous pourrez
vous y promener à pied et observer la faune
et la lore. Selon la saison, il n'y a pas tou-
jours de responsable à l'accueil, auquel cas
les visiteurs doivent parcourir la réserve sans
avoir obtenu, au préalable, tous les rensei-
gnements et recommandations nécessaires.
Avant de partir à la découverte de ce ter-
ritoire de forêts tropicales sèches, sachez
que la réserve compte environ 240 espèces
d'abeilles, dont la très agressive abeille
africaine! Assurez-vous donc de bien com-
prendre les consignes de sécurité (généra-
lement en espagnol) et d'éviter les endroits
où ces abeilles règnent en maître absolu.
Outre les abeilles, la réserve abrite 60
espèces de papillons et plus de 200 espèces
d'oiseaux, dont quelques aras écarlates
et jabirus. Parmi les mammifères qui fré-
quentent les environs et qui demeurent plus
susceptibles d'être observés, on retrouve
les singes hurleurs et les capucins à face
blanche, les coatis, les ratons laveurs et les
coyotes. À noter aussi la présence de croco-
diles, histoire de décourager ceux qui vou-
draient se rafraîchir dans la rivière.
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