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les édiices anciens qui l'entourent en font
un lieu de rassemblement par excellence.
Comme la plupart des grands parcs urbains
costariciens, il compte de nombreux bancs,
une fontaine et un pavillon pour les mani-
festations musicales, patriotiques ou même
théâtrales du coin.
La Catedral de Alajuela
(Calle Central,
Av. Central/1)
, rénovée en 2010, révèle une
architecture vaguement manuéline. Elle est
flanquée d'un porche néoclassique avec
pilastres à chapiteau décoré de motifs agri-
coles. Sa blancheur extérieure et son dôme
rouge qui trône au-dessus du transept jurent
avec la monotonie de l'intérieur. Le tout
n'est pas dénué de charme, mais l'Iglesia
La Agonia
(Calle 9, Av. Central/1)
est
peut-être encore plus jolie, tant en dehors
qu'en dedans. Derrière sa façade baroque
se mêlent, à l'intérieur, peintures naïves et
ornementation en bois. À l'extérieur, une
fontaine et un immense arbre enjolivent un
petit parc de quartier.
Face à la cathédrale, le Centro Alajuelense
de la Cultura s'ouvre sur une magniique
cour intérieure avec un jardin planté de
sculptures qui vaut le coup d'œil.
La vieille prison qui abrite côté parc le minis-
tère de l'Éducation, avec ses fausses tourelles
de château, s'est refait une beauté. Il faut
aussi remarquer la façade repeinte du bel
édiice qui loge l'école située au sud-est du
Parque Central.
Cette prison renferme également, côté
Avenida 3, le petit Museo Juan Santamaría
(entrée libre; mar-sam 10h à 17h30; Av. 3,
Calle 2, une rue au nord du Parque Central,
2441-4775, www.museojuansantamaria.
go.cr)
, qui rend hommage au célèbre héros
national du même nom. La visite retrace les
événements du milieu du XIX
e
siècle à la
suite desquels Juan Santamaría combattit
William Walker, dont le projet était d'im-
poser aux Costariciens un régime politique
autocrate et vaguement esclavagiste.
L'importance de Juan Santamaría est mar-
quée par l'imposant monument, qui, comme
un seul homme, trône dans l'immense Plaza
Juan Santamaría quasi dénudée, située à
l'angle de la Calle Central et de l'Avenida 2.
À l'ouest d'Alajuela
1
Les attraits situés dans les villes et villages à
l'ouest d'Alajuela sont accessibles en moins
d'une heure. Au départ d'Alajuela, suivez l'auto-
route General Cañas vers l'ouest et prenez la
sortie (indiquée) en direction de Grecia.
À quelques kilomètres au nord de Tacares,
petit village situé à 15 km d'Alajuela,
Las
Cataratas de los Chorros
sont deux
belles cascades d'environ 25 m de hauteur,
protégées par le réseau des parcs nationaux.
On y trouve certains aménagements (station-
nement, sanitaires et endroits pour se laver
les pieds), bien que le site soit oficielle-
ment privé et interdit de passage par une
barrière, ce dont personne ne semble se
formaliser. Le coup d'œil qu'offre le sentier
menant à Los Chorros est très joli avec la
rivière qui coule en contrebas. Descendez
la pente, puis suivez les sentiers. La visite
de Los Chorros constitue certainement une
très belle randonnée à faire, et elle est très
prisée des
Ticos
la in de semaine.
Fondée en 1838, la paisible ville agricole
de Grecia
est censée être la ville la plus
propre d'Amérique latine. Les gens de la
région tiennent certainement à conserver ce
statut reconnu, et de nombreux panneaux
prônent ici le respect de l'environnement.
La ville abrite par ailleurs l'Iglesia de las
Mercedes, une belle église recouverte de
métal et peinte en rouge. Sa structure fut
importée de Belgique dans les années 1890.
Pour déier les désastres périodiques causés
par les tremblements de terre, les autorités
ont cru bon, avec raison, d'utiliser le métal
plutôt que la pierre.
À l'entrée de la ville,
El Mundo de las
Serpientes
(11$; tlj 8h à 16h; sur le chemin
venant d'Alajuela, en face de la scierie Poró,
Grecia, 2494-3700, www.theworldofsnakes.
com)
propose de découvrir le monde fasci-
nant des serpents. Plus de 50 espèces sont
représentées ici, originaires du pays ou pro-
venant d'ailleurs dans le monde, comme le
rare python albinos birman. Vous pouvez
effectuer une visite guidée en anglais ou en
espagnol. Ce site se trouve à 1 km du centre
de la ville de Grecia.
Toujours dans le même secteur, face au
Parque Central, la petite église de San Isidro
de Poás afiche des tons pastel et rehausse la
