Database Reference
In-Depth Information
Pour faire comprendre pourquoi il est fréquent de mal interpréter un modèle physique, je montre à mes
étudiants deux tables «  voiture » et « personne » avec un lien 1:n de voiture vers personne et je leur
demande ce que ce modèle décrit. Il y a pratiquement autant de réponses que d'étudiants, mais jamais
la bonne !
Imaginez ce que cela peut donner en entreprise quand la base de données doit être utilisée par de nom-
breux informaticiens pour développer une même application, chacun ayant sa propre interprétation des
liens entre les tables…
Enin, en ce qui concerne l'arrivée de tables obèses, elle est liée à la non-utilisation du modèle conceptuel.
Combien de fois ai-je entendu un développeur demander « J'ai une nouvelle information à stocker, je la
rattache à quelle table ? » avec à la in des tables de 80 colonnes inexploitables et contre-performantes
lors de la montée en charge…
À lire : http://blog.developpez.com/sqlpro/p10070/langage-sql-norme/base-de-donnees-et-performances-
petites.
Analyse des besoins
Ne perdez jamais de vue que seules les données à stocker sont la partie à faire émerger de
l'analyse. Le processus d'analyse s'alimente de plusieurs éléments et événements : cahier des
charges, interviews, documents, formulaires, observation de l'existant (faits et événements),
textes légaux, etc.
Le premier résultat de cette phase est le dictionnaire des données qui recense toutes les infor-
mations (avec quelques caractéristiques comme le nom de la donnée, une désignation d'un
éventuel domaine de valeurs, l'unité de mesure souvent oubliée  -  €, litre, mètre, etc.) qu'il
faudra stocker. Le résultat inal est la mise en diagramme, d'une manière optimale, de toutes
ces données.
Premiers exemples
Une organisation
Considérons le club de plongée qui décide d'abandonner la gestion papier de toutes ses pres-
tations. L'analyse va consister à recenser ses biens matériels, comprendre le fonctionnement
de la gestion des clients et comptabiliser les sorties des bateaux, etc. La visite des sites et la
rencontre avec chaque intervenant seront très instructives (accueil, pilote du bateau, moniteurs
et directeur de plongée) ; elles permettront de bien appréhender le contexte. L'étude de docu-
ments papier permet souvent une investigation plus approfondie : le carnet de bord d'un bateau
pour se rendre compte du nombre de sorties par jour, des cartes pour recenser les sites, les
habitudes ou réglementations associées, etc.
 
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